Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les États-Unis entamèrent des négociations avec le Portugal afin de construire un aéroport à Santa Maria. Le gouvernement portugais, malgré que le pays soit un pays neutre, autorisa la construction de l'aéroport. Initialement, cet accord ne se faisait que dans le cadre d'une stratégie militaire, mais cette décision plaça la petite île au centre de l'attention.
Après la Seconde Guerre Mondiale, l'aéroport de Santa Maria cessa d'être une base militaire et devint un aéroport civil d'une grande importance stratégique qui permettait des escales techniques internationales au milieu de l'Atlantique. L'aéroport devint également un centre de vie et de développement pour l'île. Des voyageurs vinrent de tous les coins du monde et contribuèrent à l'introduction de nouvelles idées culturelles à Santa Maria.
Plusieurs compagnies aériennes faisaient des escales techniques et des escales de ravitaillement régulières lors de leurs trajets intercontinentaux, y compris Pan American World Airways. Pan Am suscita un intérêt à la fois pour les trajets inter-insulaires et pour les trajets continentaux dans les Açores, ce qui conduit à la création d'une compagnie locale afin de proposer des vols vers les autres îles des Açores
Les liaisons aériennes entre les îles se firent grâce à l'aéroport de Santa Maria, qui était considéré comme le centre de l'aviation civile dans les Açores du fait de ses liens avec les compagnies aériennes majeures. En plus des États-Unis, les Açores devinrent un point de passage incontournable pour les vols venant d'Europe et d'Amérique du Sud.

SATA commença ses opérations en connectant trois îles : São Miguel, Santa Maria et Terceira. Le premier vol se fit le 15 juin 1947 entre Sao Miguel et Santa Maria dans un Beechcraft UC- 45B Expeditor (CS -TAA) baptisé l'Açor (la Palombe).
L'aéroport de Santa Maria, à cette époque, était doté d'un équilibre parfait entre infrastructure et charme, il y avait un bureau de poste, une douane et un poste de contrôle frontalier. L'aéroport permit de réduire l'isolation des Açores. Il offrait également un service de télégraphie, un service d'assistance, un atelier de maintenance et de réparation aéronautique, ainsi que divers magasins et cafés. L'aéroport était connu pour sa grande aire de stationnement pour avions, et pour ses trois pistes.
